Risque de complications chez l'adulte

Varicelle : Angelina Jolie démontre l'intérêt de la vaccination

Angelina Jolie a a brillé par son absence à l’avant-première de son film Invincible. La réalisatrice a en effet contracté la varicelle… alors que des vaccins existent. 

  • Par Julie Levallois
  • Brad Pitt et sa famille, sans Angelina Jolie, à la première d'Invincible (Kathy Hutchins/NEWSCOM/SIPA)
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  • 19 Déc 2014
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    Angelina Jolie fait à nouveau l’actualité pour un autre motif que ses films. L’actrice-réalisatrice s’est vue contrainte d’annuler la promotion de son film, Invincible… à cause de la varicelle. Sans doute aurait-elle dû se faire vacciner…

     

    « Je voulais simplement être claire et honnête sur la raison de mon absence des événements autour d'Invincible dans les prochains jours. J'ai découvert que j'avais la varicelle. Je vais devoir rester à la maison en train de me gratter », plaisante Angelina Jolie dans une courte vidéo postée en ligne. La maladie, extrêmement contagieuse, pousse donc la réalisatrice américaine à rester confinée chez elle. Mère de six enfants, elle était logiquement à très haut risque d'être elle-même contaminée.

     

     

    La vaccination éviterait un quart des cas

    Angelina Jolie aurait été bien inspirée de se vacciner, car la varicelle touche 32 000 adultes par an. Bénigne chez l’enfant, cette maladie virale peut avoir des conséquences sérieuses chez l’adulte. En effet, après 14 ans, le risque de développer une pneumonie varicelleuse, voire même de décéder, est fortement augmenté. « Suivre les recommandations vaccinales permettrait d’éviter un quart des infections par le virus de la varicelle survenant chez des adultes », rappelle l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm). 

     

    Une équipe de l’Inserm a développé un modèle mathématique évaluant l’impact de la vaccination après 18 ans. Si chaque adulte qui n’a pas eu la varicelle pendant son enfance se vaccinait après une exposition au virus, un quart des infections annuelles pourraient être évitées. « La vaccination post-exposition des adultes permettrait également de diminuer de 31% le nombre d’hospitalisations consécutives à la maladie », souligne l’Inserm. 

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