Nouvelles recommandations

Cancer du col de l’utérus : l’OMS veut vacciner dès 9 ans

Vacciner tôt, dépister régulièrement, ce sont les deux points clés des nouvelles recommandations de l’Organisation mondiale de la santé dans le contrôle du cancer du col de l’utérus.

  • Par Julie Levallois
  • OJO Images / Rex Featur/REX/SIPA
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  • 03 Déc 2014
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    Le vaccin contre le papillomavirus humain doit être administré avant le début de l’activité sexuelle. C’est ce que rappelle l’Organisation mondiale de la santé (OMS) dans un nouveau guide de bonnes pratiques. Présenté ce 3 décembre au Sommet mondial du Cancer, qui se tient à Melbourne (Australie), il détaille les différentes mesures de prévention du cancer du col de l’utérus.


    Il faudrait commencer la vaccination contre le papillomavirus dès 9 ans, affirme l’OMS dans son guide. Cela permet d’atteindre les jeunes filles avant qu’elles ne soient sexuellement actives. Par ailleurs, vacciner tôt permet de n’utiliser que deux doses, ce qui représente une économie de taille pour les pays aux revenus modestes. L’agence sanitaire de l’ONU conseille aussi d’en faire une vaccination de routine, ce qui n’est le cas que dans 55 pays. Des recommandations d’autant plus importantes que le Gardasil et le Cervarix préviennent les infections par les types 16 et 18 du papillomavirus et présentent « un excellent profil de sécurité. »


    Dépister dès 30 ans

    L’objectif de ce guide, aussi appelé le « Pink book » (Livre rose, ndlr), est de mieux organiser la prévention et le contrôle du cancer du col de l’utérus. Il aborde donc la prévention secondaire : le dépistage du papillomavirus doit s’effectuer dès 30 ans, souligne l’OMS. Après un résultat négatif, les examens peuvent être réalisés entre 5 et 10 ans d’intervalle.

     

    « Nous n’avons pas de recette magique, mais la combinaison des outils les plus efficaces et les plus accessibles pour prévenir et traiter le cancer du col de l’utérus aidera à alléger la charge pour des budgets restreints, particulièrement dans les pays à faible revenu, et contribuer fortement à l’élimination du cancer du col de l’utérus », détaille le Dr Nathalie Broutet, experte à l’OMS sur la prévention et le contrôle du cancer du col de l’utérus. D’autant plus que les mesures préconisées dans ce guide sont facilement intégrables aux systèmes de santé existants.

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