Ebola : François Hollande en Guinée pour apporter le soutien de la France
Avec ce déplacment éclair en Guinée, le chef de l'Etat français a voulu manfiester son soutien à un pays durement frappé par l'épidémie.
François Hollande a fait vendredi une étape en Guinée avant de se rendre aujourd'hui au sommet de la Francophonie à Dakar, au Sénégal. Le président français est le premier chef d'Etat européen à se rendre dans ce pays, sévèrement touché par l'épidémie d'Ebola.
Solidarité française
C'est en Guinée que se sont déclenchés les premiers cas de l'épidémie. Le virus a déjà fait 5689 morts (15935 cas) la majorité en Afrique de l'Ouest, et notamment 1200 en Guinée. François Hollande a tenu, dès son atterissage, à réaffirmer la solidarité de la France. Un discours d'autant plus fort que c'est la première fois depuis 1999 qu'un président français se rend dans ce pays.
Lors de cette visite officielle, le président a souhaité faire le point sur l'aide apportée par la France. 100 millions d'euros ont été versés.Cet argent a immédiatment été utilisé pour augmenter le nombre de lits. Actuellement, le pays ne peut contenir l'épidémie ayant une capacité d'accueil insuffisante pour tous les malades.
Un centre de soins a déjà déjà installé en Guinée forestière, dans le Nord du pays, foyer de l'épidémie. Trois autres sont en construction et devraient être opérationnels dès la mi-décembre. Enfin, un centre de formation des médecins guinéens devrait entrer en fonction non loin de Conakry dans les prochaines semaines.
Test en vue
La visite de François Hollande marque un rapprochement entre les deux pays. La crise d'Ebola est sans précédent, et le président français compte bien le rappeler lors du sommet de la Francophonie de ce week-end. Il en profitera pour appeler les pays présents à se mobiliser plus massivement.
Ce déplacement du chet de l'Etat intervient au moment où un nouveau test sanguin et salivaire pour détecter plus rapidement le virus devrait être testé en Guinée. Mené par l'Institut Pasteur de Dakar, cet essai clinique concernera les patients d'un centre de soins de la capitale de la Guinée, Conakry. Si il s'agit un succès, il pourrait être étendu à tout le pays.