PSG-Nicosie
Talalgie : pourquoi Zlatan n'a pas repris la compétition
L 'attaquant parisien se remet doucement de sa talalgie. Si Les premiers signes sont encourageants, mais il faudra encore un peu quelques semaines avant de le revoir sur le terrain.
Zlatan Ibrahimovicne foulera pas la pelouse du Parc des Princes ce mercredi soir. Pour affronter Nicosie, les footballeurs du PSG devront à nouveau faire sans leur attaquant vedette Pourtant, le joueur suédois se rétablit promptement de sa talalgie ; il a même déclaré ne plus « ressentir de douleur », selon des propos rapportés par Laurent Blanc, l’entraîneur. Mais il a « peur d’une rechute ». Oui, même Zlatan a peur.
3 semaines maximum
Au-delà de la leçon d’humilité, le joueur parisien a raison de craindre une récidive. Et s’il vient de reprendre les entrainements, avec succès, il faudra attendre un peu pour le voir sur le terrain… Depuis 7 semaines, Zlatan suit un parcours de remise à niveau (d’excellence), dont le maître mot est : progressivité.
« Après une talalgie, une phase de remise en charge s’installe – d’abord pas de sport, puis des trottinements, beaucoup de repos…, résume le Dr Christophe Piat, chirurgien orthopédiste à l'hôpital Henri-Mondor (Créteil). L’absence de douleur montre qu’il récupère plutôt vite. Certains doivent s’arrêter pendant un an ! »
Mais il est hors de question de rompre ce rythme et de le faire jouer ce soir. « Il pourrait "réveiller" la tendinite, ou se faire une fracture de fatigue ». Pronostic de ce médecin bien renseigné : « 10 ou 15 jours – 3 semaines maximum. Il reviendra petit à petit. Laurent Blanc le fera sans doute jouer la deuxième mi-temps d’un match. Et c’est la bonne stratégie : en agissant en bon médecin, on agit en bon entraineur ».
La surcharge, à l’origine de sa talalgie
Toute cette sagesse ne vient pas de nulle part. Car tout athlète qu’il soit, Zlatan n’a plus ses vingt ans, et il ne récupère pas à la même allure. A 33 ans, la talalgie qu’il a contractée est directement liée à l’usage excessif qu’il fait de ses pieds. D’ailleurs, c’est une inflammation que l’on constate habituellement chez des sujets plus âgés. « Au final, il a tellement utilisé ses pieds qu’il a probablement ceux d’un homme de 55 ans », explique Christophe Piat.
Mais a priori, cette mauvaise passe ne devrait pas laisser de séquelles. « Il est en mesure de récupérer, très rapidement, un excellent niveau. Les talalgises ne laissent pas de symptômes durables ».