Selon un sondage CSA

8 Français sur 10 se disent heureux

Pour une majorité de Français, le bonheur, ça se travaille. Et, selon sondage dévoilé ce mercredi, les personnes interrogées y parviennent.

  • Par la rédaction
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  • 05 Nov 2014
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    « Qu’est-ce qu’on attend pour être heureux ? » Pour une grande partie des Français, ces paroles reprises par Patrick Bruel sont criantes de vérité. En effet, 65 % d’entre eux considèrent que la chance se provoque et que le bonheur se construit, selon un nouveau sondage CSA réalisé pour la marque Coca-Cola, dévoilé ce mercredi par Métronews. 


    La crise ne déprime pas les Français
    Malgré un contexte de crise, le moral des Français est au beau fixe : 66 % se disent assez heureux, et 16 % d’entre eux se disent très heureux. « Un chiffre élevé qui doit nous faire relativiser l’impression de ras-le-bol et de pessimisme ambiants en temps de crise », souligne Jean-Pierre Ternaux, membre honoraire du CNRS et coordonnateur de l’Observatoire du bonheur. 

    Un sourire ou un « je t’aime »
    Quelles sont les clés du bonheur pour les citoyens ? Les relations familiales et sentimentales sont déterminantes. 4 français sur dix se disent comblés par un sourire ou un « je t’aime » de la part de leur enfant ou de leur conjoint. Les plus jeunes, quant à eux, s’épanouissent davantage dans une réussite professionnelle ou une soirée festive en perspective. 

    Rituels et porte-bonheur
    Si 65 % des Français pensent que le bonheur est avant tout une question de volonté, 35 % pensent plutôt qu’il s’agit avant tout d’une question de chance. « Les Français se montrent à la fois tout à fait rationnels- en faisant des choix dans leur vie quotidienne pour aller petit à petit vers plus de plaisir, plus de bien-être et plus de bonheur- et irrationnels en gardant néanmoins sur eux un petit grigri », analyse Jean-Pierre Ternaux.
    En effet, 16 % des personnes interrogées ont déclaré posséder un porte-bonheur. Le facteur « chance » est principalement utilisé dans les jeux ou encore pour la santé. Des domaines qui reposent précisement plus sur une notion de hasard que de volonté. 


    Des superstitions qui perdurent
    Si beaucoup de Français affichent une volonté de fer d’être maître de leur destin, cela ne les empêche cependant pas d'être supersticieux. Le trèfle à quatre-feuilles porte bonheur, le fait de toucher du bois pour conjurer le sort ou la crainte de briser un miroir sous peine de sept années de malheur restent des traditions auxquelles les Français sont encore attachés. 

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