4ème Plan : 2015-2020
Maladies neurodégénératives : les familles ne seront pas oubliées
La ministre de la santé dévoilera ce jeudi un plan de lutte contre les maladies neurodégénérative. Celui-ci comprend 96 mesures et entend notamment structurer une politique active en direction des aidants.
Avec 850 000 Français malades d’Alzheimer, et 3 millions de personnes directement ou indirectement concernées par la maladie en France, le plan de lutte contre les maladies neurodégénératives, qui doit être présenté ce jeudi par Marisol Touraine, est très attendu. La version provisoire, dévoilée Europe1, compte 96 mesures.
Le nouveau plan Alzheimer s'ouvre à d'autres maladies
D’une durée de cinq ans (2015-2020), ce quatrième plan se veut plus transversal en englobant plusieurs maladies neuro-dégénératives dont le détail reste encore un mystère. En plus des malades d'Alzheimer, il va donc concerner les personnes atteintes en France de la maladie de Parkinson (plus de 150 000) et de la Sclérose en plaque (environ 80 000). Un point important pour les associations de malades en cette période d'économies dans le domaine de la Santé.
« C’est un point très important qui peut avoir un impact direct sur la répartition des financements de ce plan. Si on l'élargit, il faut forcément élargir le financement », soulignait récemment dans la presse Marie-Odile Desana, la présidente de France Alzheimer.
Quatre grands thèmes
En détails, ce plan se décline autour de quatre grands axes prioritaires. Le premier concerne le soin et l’accompagnement des malades tout au long de la vie sur l’ensemble du territoire. Sur ce sujet, Europe1 révèle que le plan entend structurer et mettre en œuvre une politique active en direction des proches-aidants comme les aidants familiaux.
Deuxième axe de ce plan : l’adaptation de la société aux enjeux des maladies neuro-dégénératives pour agir sur les répercussions quotidiennes de ces pathologies.
Troisième axe : le développement et la coordination de la recherche sur les maladies neuro-dégénératives. Ici, le nouveau plan entend en fait encourager les chercheurs à travailler ensemble afin, in fine, d'optimiser la prise en charge et la vie quotidienne des malades.
Dernier axe : la gouvernance du futur plan pour en faire « un véritable outil d’innovation dans le pilotage des politiques publiques et la démocratie en santé ».
« Nous voulons que les besoins spécifiques de chacun soient respectés dans la diversité des pathologies intégrées à ce plan. Pour nous, la priorité des priorités reste la création de structures de répit de proximité pour les familles que sont les accueils de jour et l’hébergement temporaire», commentait Marie-Odile Desana.
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