soins dentaires et ophtalmologiques.

Un Français sur dix prêt à se faire soigner à l'étranger

Selon une enquête du CISS, un Français sur dix a déjà pensé à se faire soigner dasn un autre pays pour éviter des soins trop onéreux et des délais d'attente trop longs. 

  • Par la rédaction
  • B.R. PRODUCTIONS/SIPA
  • 23 Oct 2014
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    Si les Français n’hésitent pas à se rendre chez leurs voisins européens pour acheter des cigarettes bon marché ou mettre fin à leurs jours, le tourisme médical à l'étranger reste encore marginal. En effet, selon une enquête réalisée début octobre par le Collectif Interassociatif sur la Santé, 11 % ont déjà pensé à se faire soigner à l’étranger mais seulement 2 % sont passés à l’acte.


    Un attachement au système santé français
    Pour cette enquête, plus de 1200 français âgés de plus de 18 ans ont été interrogés. La majorité d’entre eux a déclaré n’a avoir jamais éprouvé le besoin de se faire soigner hors des frontières. Si ces derniers ne doutent pas de la qualité des établissements de santé d’accueil à l’étranger ou des compétences des professionnels qui y exercent, 36 % doutent de l’efficacité dans le suivi des soins et 24 % pensent que le recours aux soins suite à un accident ne sera pas pris en charge. Par ailleurs, 31% des habitants de l’Hexagone se sont déclarés très attachés au système de santé de leur pays. Le coût du voyage ou la barrière linguistique peuvent également être des facteurs dissuasifs. 


    Délais d’attente trop longs
    Cependant, un faible pourcentage (11 %) s'est déclaré favorable à recevoir des soins à l'étranger.  66 % invoquent le coût trop élevé en France, non remboursé par l’Assurance maladie et 31 % des délais d’attente trop longs. Des critères qui s’appliquent principalement aux soins dentaires et ophtalmologiques.
    Selon le sondage du CISS, les personnes les plus susceptibles de franchir le pas sont les individus aux revenus inférieurs à 1500€ ainsi que les habitants des départements frontaliers notamment dans la région Nord-Est (16 %).

    Ces personnes restent tout de même minoritaires. « Nos concitoyens ont majoritairement conscience des problèmes de qualité que peut poser le recours aux soins à l’étranger. Ils attachent de l’importance à pratiquer leurs soins en France, pour contribuer à la qualité du système de santé français et à l’activité des professionnels qui y exercent. Il donc est essentiel de se donner collectivement les moyens de faire vivre cette source d’activité économique solidairement financée ». conclut le CISS. 

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