Le cancer du col de l'utérus est le 12ème en France. Un dépistage est recommandé tous les trois ans. Mais trop peu de femmes appliquent cette règle. 

A l’instar des tests de grossesse, une étude britannique publiée récemment dans le British Medical Journal suggère de dépister le cancer du col de l’utérus avec un simple test urinaire. Cette méthode pourrait-elle inciter davantage les femmes à se faire dépister ? 


Un examen tous les trois ans
Le cancer du col de l’utérus est la présence de cellules anormales au sein de la muqueuse qui recouvre la partie basse de l’utérus, faisant la jonction avec le vagin. La transformation des cellules du col en cellules cancéreuses est lente : au moins dix à quinze ans. Un dépistage régulier est donc nécessaire. 
Le moyen le plus courant utilisé à cet effet est le frottis. L’examen doit être effectué tous les trois ans, chez les femmes âgées de 25 à 65 ans. Mais seulement une Française sur deux applique cette règle à la lettre, selon une étude réalisée par la Haute Autorité de Santé en 2010 à partir des données de l’Assurance Maladie.

La vaccination vient en complément du dépistage par frottis. Les vaccins luttant contre les infections par certains types d'HPV (Papillomavirus) liés au cancer du col, remboursés par l’Assurance maladie, sont recommandés pour toutes les jeunes filles de 14 à 23 ans et de préférence avant leur première expérience sexuelle. Ces vaccins ne protègent cependant pas contre tous les types d’HPV, et ne peut donc pas se substituer au frottis. 




Mesures de prévention 

L’usage systématique du préservatif réduit à la fois le risque d’être infectée par le papillomavirus et celui de souffrir d’autres infections sexuellement transmissibles. L’arrêt du tabac peut également contribuer à prévenir ce cancer chez les femmes infectées par le HPV.

X