Chez l'enfant
Sauter le petit-déjeuner augmente le risque de diabète
Prendre un petit-déjeuner tous les matins à la même heure réduit les risques de développer un diabète de type 2. En particulier chez les enfants.
Avis aux parents : le petit-déjeuner de votre enfant est important. Et pas seulement pour qu’il puisse se concentrer en classe jusqu’au déjeuner, mais aussi parce que c’est essentiel pour sa santé. Cela réduit notamment ses risques de développer un diabète de type 2. C’est ce que révèle une étude publiée dans Plos Medicine. Des risques accrus de 26 % Un petit déjeuner consistant limiterait les risques
Des médecins de l’université de Londres ont suivi plus de 4000 enfants âgés de 9 à 10 ans. Des questions simples sur leur fréquence et le contenu de leur petit-déjeuner leur ont posées. Des bilans sanguins ont ensuite été effectués, afin d'évaluer leur taux de glucide et leur résistance à l’insuline. Les chercheurs ont constaté que le taux de résistance à l’insuline est supérieur de 26 % chez les enfants qui ne prennent pas de petit-déjeuner tous les jours. « Ceux qui sautent le petit déjeuner voient ainsi leurs facteurs de risque de diabète de type 2 augmenter », expliquent les auteurs de l'étude.
L’insuline est une hormone fabriquée par le pancréas qui diminue la glycémie et favorise l'utilisation du sucre par les cellules. Le manque d’insuline dans le corps engendre une accumulation anormale de glucose dans les tissus et le sang, ce qui cause le diabète.
Selon les auteurs de l’étude, un petit-déjeuner riche en protéines, en glucides et en céréales permettrait de mieux contrôler le taux d’insuline dans le corps.
« La consommation régulière d’un petit-déjeuner consistant protège donc contre le risque de développer cette maladie », conclut le Dr Angela Donin, auteur principal de l’étude. Cette dernière précise toutefois que des analyses sont nécessaires pour déterminer à partir de quel seuil les apports du premier repas de la journée pourraient protéger l’enfant du risque de développer un diabète de type 2.
En 2013, une étude du Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie (Credoc) indique que près d'un enfant sur trois (29 %) saute au moins un petit-déjeuner par semaine.