Tendinites : des douleurs de surmenage ou de mauvaise utilisation

Publié le 16.07.2018
Mise à jour 14.04.2022
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Tendinites : des douleurs de surmenage ou de mauvaise utilisation
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Les tendinites sont des souffrances des tendons, les structures qui assurent l’attache des muscles sur les os. Résultat d’une sur-utilisation, ou d’une mauvaise utilisation, du muscle au cours d’un geste sportif ou professionnel (Troubles Musculo-Squelettiques ou TMS), les douleurs peuvent être parfois intenses, au point de gêner les gestes de la vie quotidienne.

Tendinite : COMPRENDRE

Des mots pour les maux
Un « tendon » est la structure fibreuse qui assure l’attache des muscles sur les os
Une « tendinite » est une inflammation du corps du tendon ou de son insertion sur l’os.
Une « ténosynovite » est une atteinte primitive des tendons qui ont une gaine de protection (« synoviale ») : l’inflammation touche alors à la fois le tendon et la gaine synoviale.
Une « bursite » est une inflammation d’une petite bourse qui est normalement chargée de protéger un tendon en regard d’une aspérité osseuse ou d’une articulation.
Une « tendinopathie » correspond à l’atteinte du tendon souvent en regard d’une poulie ou au contact d’une irrégularité.
Une « ténopériostite », ou une « enthésopathie », correspond à une maladie inflammatoire de l’insertion du tendon ou d’un ligament sur l’os.

A quoi correspond une tendinite ?

Les tendinites sont des souffrances des tendons, les structures qui attachent chaque extrémité d’un muscle sur les os.
Le tendon souffre d’une « tendinite » lorsque son utilisation et son usure dépassent ses capacités de régénération naturelles du tendon. Cela peut survenir en cas de surmenage, d’efforts physiques intenses, de mouvements répétitifs sur une durée prolongée.
Le tendon peut également souffrir en cas de déséquilibres musculaires qui affectent la symétrie des mouvements du corps ou en cas de contractures chroniques dans la région du tendon.
Ces souffrances du corps du tendon ou de la zone d’insertion du tendon sur l’os, peuvent conduire à une inflammation localisée, qui correspond à l’activation des systèmes de défense immunitaire (cellules de l’inflammation, cytokine…) pour essayer de nettoyer et régénérer la zone malade.
Cette inflammation s’accompagne de douleurs qui peuvent être intenses et aller jusqu’à gêner ou empêcher les gestes de la vie quotidienne et professionnelles : les tendinites rentrent dans le cadre des « Troubles Musculo-Squelettiques » ou « TNS ».
Les tendinites affectent de très nombreux tendons, dans de très nombreuses parties du corps : épaule, coude, poignet, hanche, genou, talon, cheville…

Quels sont les signes de la tendinite ?

En cas de tendinite, des douleurs apparaissent au niveau de l’insertion du tendon sur l’os ou à un point de son trajet.
La peau située à l’endroit de l’insertion du tendon sur l’os peut parfois être rouge et légèrement chaude au toucher. Parfois, on peut ressentir le frottement du tendon dans sa gaine.
La douleur tendineuse est reproduite au début uniquement à la contraction du muscle qui correspond au tendon. Certains gestes mobilisant plusieurs muscles, il est parfois difficile de savoir quel est le muscle responsable sans un examen médical détaillé.
La douleur, survenant initialement uniquement à l’effort (« douleur mécanique »), peut être très vive et devenir permanente, y compris au repos et fait mal la nuit (« douleur mixte »).
Le diagnostic est souvent porté devant une douleur qui associe les caractères suivants :
• Une douleur à la palpation de l’insertion du tendon ou sur le trajet tendineux,
• Une douleur à l’étirement passif de ce tendon,
• Une douleur à la contraction musculaire contre résistance du musclecorrespondant au tendon.
• À l’inverse, la mobilisation passive de l’articulation (c’est-à-dire sans aucune contraction du muscle) est non douloureuse ou très peu douloureuse.
L’échographie du tendon (avec doppler-puissance) peut permettre de trouver des arguments diagnostiques en faveur de la tendinite ou de la ténosynovite.
En cas signes inflammatoires importants et il faut évoquer et éliminer avant tout une infection, une atteinte rhumatismale ou microcristalline (« goutte », « chondrocalcinose articulaire »).
Une tendinite à répétition, ou qui change de siège, au cours de la vie, en particulier chez un homme jeune, doit faire évoquer une douleur « d’insersite » qui correspond à un rhumatisme inflammatoire de la classe des spondylarthrites ou spondylarthropathie.

Quelles sont les causes des tendinites ?

Une tendinite survient en général à la suite d’une sollicitation prolongée inhabituelle (utilisation intensive d’un clavier d’ordinateur ou d’un outil ou d’une raquette de tennis ou entraînement sportif trop intense), à cause d’un mauvais geste technique ou en raison du frottement répété du tendon sur un os en raison d’une anomalie anatomique.
Certains traitements antibiotiques (quinolones) sont aussi susceptibles de provoquer des tendinites, voire des ruptures de tendons.
Certains sportifs sont particulièrement prédisposés aux tendinites du fait de leur morphologie (anomalie des appuis des pieds, hypertrophie d’un relief osseux). Mais la plupart des tendinites liées au sport sont néanmoins dues à des erreurs : entraînement excessif, absence ou insuffisance d’échauffement, mauvais gestes techniques, répétition prolongée du même geste, matériel inadapté ou mal réglé, alimentation déséquilibrée, déshydratation…

Tendinite : DIAGNOSTIC

Comment faire le diagnostic de tendinite de l’épaule ?

Les douleurs de l’épaule sont très souvent liées à une tendinite d’un des muscles de la « coiffe des muscles rotateurs de l’épaule ». Il existe de nombreux muscles autour de l’épaule et seul un examen avec un médecin spécialisé permettra d’en faire le diagnostic précis, mais certains signes sont évocateurs.
Il faut vérifier qu’il ne s’agit pas d’une douleur projetée de la colonne cervicale au moignon de l’épaule ou à l’omoplate : dans ce cas, c’est la mobilisation de la colonne vertébrale dans les différents axes qui réveille la douleur, plus que la mobilisation de l’épaule.
Il faut de même éliminer une épaule complètement bloquée, ou « épaule gelée », qui relève d’un « syndrome douloureux régional complexe » ou « algoneurodystrophie » : une réaction neurovasculaire est à l’origine d’une rétraction de la capsule enveloppant l’articulation, qui devient trop serrée et ne permet plus les mouvements.
La tendinite de l’épaule se manifeste par des douleurs lors de l’élévation active latérale du bras, ou en rotation externe ou interne du bras. Cette douleur active contraste avec une absence de douleur lorsque l’on fait bouger passivement le bras habituellement douloureux, par exemple en laissant pendre le bras en position penchée en avant (comme un « battant de cloche »).
L’examen du médecin et l’échographie de la coiffe musculaire permettront de faire le diagnostic précis des tendons atteints. Il est important de traiter tôt ces tendinites et avant qu’elles évoluent vers la rupture du tendon parce qu’il est trop fragilisé.

Comment faire le diagnostic de tendinite du coude ?

Une tendinite peut toucher les tendons de différents groupes musculaires au coude : à la face antérieure, postérieure, extérieure ou interne du coude.
• A la face antérieure, il s’agit habituellement d’une tendinite du biceps qui est électivement déclenchée par la flexion contrariée de l’avant-bras sur le bras, mais il faut se méfier d’une possible compression d’un nerf au coude.
• A la face postérieure, il s’agit habituellement d’une tendinite du triceps qui est électivement déclenchée par l’extension contrariée de l’avant-bras sur le bras, mais il faut se méfier d’une possible compression d’une racine nerveuse (la 7e) au niveau du cou : la douleur est habituellement surtout déclenchée par les mouvements du cou et le réflexe tricipital est diminué (« névralgie cervico-brachiale »).
• A la face externe, en particulier chez le tennisman, il s’agit d’une tendinite des muscles épicondyliens ou « épicondylite » (ou « tennis elbow »). Les muscles épicondyliens sont des muscles extenseurs des doigts et rotateurs externes du poignet et la douleur est électivement déclenchée à l’extension contrariée des doigts et à la rotation externe contrariée du poignet. Il faut se méfier d’une possible compression d’une racine nerveuse (la 6e) au niveau du cou (la douleur est surtout déclenchée par les mouvements du cou).
• A la face interne, en particulier chez le golfeur, il s’agit d’une tendinite des muscles épitrochléens ou « épitrochléite ». Les muscles épitrochléens sont des muscles fléchisseurs des doigts et rotateurs internes du poignet et la douleur est électivement déclenchée à la rotation interne contrariée du poignet. Il faut se méfier d’une possible compression d’une racine nerveuse (la 5e) au niveau du cou (la douleur est alors surtout déclenchée par les mouvements du cou).

Comment faire le diagnostic de tendinite du poignet ?

• La tendinite la plus fréquente siège à la face externe du poignet, au niveau de la base du pouce, sur une pointe osseuse, « l’apophyse styloïde ». Il s’agit le plus souvent d’une « ténosynovite », c’est-à-dire une inflammation du tendon et de sa gaine synoviale. On l’appelle la « ténosynovite de De Quervain ». Cette ténosynovite concerne le tendon du long abducteur du pouce et le court extenseur du pouce qui sont chargés d’écarter le pouce du reste de la main. Cette ténosynovite s’accompagne fréquemment d’une inflammation locale importante et est électivement réveillée à la palpation ou à l’écartement contrarié du pouce. Il ne faut pas la confondre avec une atteinte articulaire de la base du pouce (articulation trapézo-métacarpienne) et en particulier une « rhizarthrose du pouce » en poussée.
• Des tendinites peuvent se voir à la face antérieure du poignet avec la tendinite du petit palmaire qui est réveillée à la flexion contrariée du poignet.
• On peut aussi observer une tendinite du bord interne du poignet avec une atteinte du tendon cubital postérieur.
• Les ténosynovites des extenseurs des doigts à la face dorsale du poignet sont plus rares.

Comment faire le diagnostic de tendinite de la hanche ?

Une douleur de la face externe de la hanche peut être le signe d’une « tendinite du moyen fessier ».
Il faut toujours éliminer une sciatique par irritation de la racine L5 qui, quand elle est tronquée, donne également une douleur limitée à la face externe de la cuisse lors des efforts. Mais en cas de sciatique tronquée L5, la douleur est surtout réveillée à la mobilisation du rachis, alors que dans la tendinite du moyen fessier, c’est le passage en position debout, la marche (surtout dans les escaliers), l’appui sur une seule jambe et l’écartement contrarié de la jambe, qui réveillent électivement la douleur.
Cette tendinite peut s’accompagner d’une « bursite du moyen fessier » qui est une inflammation de la bourse qui protège le tendon du moyen fessier de l’os de la hanche (le trochanter).

Comment faire le diagnostic de tendinite du genou ?

Les douleurs tendineuses du genou doivent toujours faire éliminer au préalable une douleur liée à une atteinte des ménisques, à l’aide des manœuvres méniscales qui reproduisent la douleur électivement lors de la mise en compression de la zone malade du ménisque.
• Une douleur antérieure du genou peut faire évoquer une « tendinopathie quadricipitale » (au-dessus de la rotule »)ou « rotulienne » (sous la rotule), fréquente chez la personne jeune et sportive. Elle traduit une atteinte de l’appareil extenseur du genou. Son diagnostic est clinique et se caractérise par un réveil douloureux à la pression du pôle supérieur de la rotule (tendinopathie quadricipitale) ou de la pointe de la rotule (tendinopathie rotulienne), ainsi qu’à l’extension contrariée du membre inférieur. Elle doit faire éliminer au préalable une arthrose débutante entre la rotule et le fémur dont la douleur reste présente à la mobilisation passive et lors de la mobilisation de la rotule à la main sur un genou en extension.
Une « bursite pré-rotulienne » (ou « hygroma ») peut apparaître à la face antérieure du genou et se traduit par un gonflement extra-articulaire à type de tuméfaction tendue à la face antérieure de la rotule, et qu’il faut bien différencier d’une arthrite du genou (pas de « choc rotulien » à l’examen clinique). En effet, elle peut être infectieuse et il convient de l’éliminer avant toute ponction articulaire, afin de ne pas infecter l’articulation du genou.
• La « tendinite de la patte d’oie » (ou des « muscles ischiojambiers ») se traduit par une douleur d’insertion de la patte d’oie, sur la face antéro-interne du tibia, en dessous de l’interligne articulaire. Elle est reproduite à la flexion contrariée du genou permettant un diagnostic clinique.
• La tendinopathie du « tenseur du fascia lata » (ou « syndrome de la bandelette ilio-tibiale ») est fréquemment observée chez les coureurs de fond. Elle se traduit par une douleur de la face externe du genou déclenchée au bout d’une certaine distance de course. Favorisée par le frottement du tenseur du fascia lata sur un tubercule osseux sur le condyle externe du genou lors de l’extension du genou (tubercule de Gerdi), la douleur est reproduite à un moment précis de l’extension, réalisant le signe caractéristique « de l’essuie-glace ».
• Des douleurs postérieures du genou peuvent correspondre à une atteinte de l’insertion des muscles biceps à la partie externe ou demi-tendineux et demi-membraneux à la partie interne. Ces douleurs ne doivent pas être confondues avec une douleur liée à un « kyste poplité », satellite d’une arthrose ou d’une arthrite du genou. Il s’agit du gonflement d’une extension de la capsule articulaire qui fait poche et qui se remplit de liquide synovial.

Comment faire le diagnostic de tendinite du pied ?

• La « tendinite d’Achille » est la tendinite la plus fréquente du pied. Elle est surtout observée chez les coureurs de fond. Elle se traduit par des douleurs postérieures de cheville, dans le corps du tendon. La douleur est provoquée par l’étirement passif du tendon lors de la dorsiflexion du pied sur la jambe et par la contraction contre résistance du triceps sural (mise sur la pointe des pieds). La palpation de nodules dans le corps du tendon est possible en cas d’atteinte chronique. Il faut éliminer une rupture du tendon en compressant le corps du muscle du mollet (la personne étant à plat ventre avec les pied qui dépassent du lit) : en cas de rupture, il n’y a pas de flexion plantaire du pied. Le diagnostic est clinique mais peut être confirmé par une échographie qui appréciera le type de tendinopathie et éliminera une éventuelle rupture partielle du tendon.
• Une « bursite rétro-calcanéenne » ou « pré-achilléenne » peut se voir, en particulier en cas d’hypertrophie postérieure de l’os du talon, le calcanéum, dont le coin postéro-supérieur peut être agressif pour le tendon (« maladie de Haglund »). Cette bursite d’observe également au cours de différentes maladies inflammatoires, dont la spondylarthrite. L’échographie ou l’IRM pourront apporter une aide.
• D’autres tendons du pied peuvent être atteints : releveurs des orteils à la face antérieur du pied lors d’un conflit avec la chaussure, péroniers latéraux et tendon tibial postérieur en cas d’anomalie de l’appui du pied.

Tendinite : TRAITEMENT

Comment soulager une tendinite ?

• En phase aiguë, une application de froid peut calmer la douleur et atténuer l’inflammation. Il faut poser une poche de glace sur la zone enflammée en plaçant un linge entre la poche de glace et la peau. Il ne faut pas dépasser vingt minutes d’application à chaque fois, avec vingt minutes à température ambiante entre deux applications successives.
Afin de limiter l’inflammation, il faut aussi mettre au repos le tendon et sa gaine en arrêtant le geste à risque et en posant un bandage élastique pour limiter l’amplitude du geste. Le repos est un des traitements les plus efficaces pour soulager une tendinite.
Il est possible d’utiliser un traitement anti-inflammatoire local (crème, pommade, lotion). Les médicaments antalgiques et les médicaments anti-inflammatoires par voie orale réduisent la douleur et l’inflammation. La plupart des traitements locaux à visée anti-inflammatoire ou antalgique sont disponibles sans ordonnance et réservés à l’adulte.
• En cas de persistance de la douleur, le traitement repose sur le repos articulaire et les infiltrations de cortisone réalisée par un spécialiste, particulièrement efficaces. Il faut cependant bien comprendre que les infiltrations ne font que supprimer l’inflammation et soulager la douleur : le tendon n’est donc pas guéri avec la disparition de la douleur et il faut absolument respecter le repos du tendon pour au moins 3 à 4 semaines pour permettre la cicatrisation. Sinon, la reprise trop précoce du geste nocif (en raison de la disparition de la douleur) peut conduire à une aggravation des lésions et à une reprise des douleurs.
Une fois l’inflammation réduite, cette cicatrisation du tendon pourra être accélérée par la kinésithérapie associée à la physiothérapie.

• A terme, une rupture tendineuse peut se produire si rien n’est fait. Celle-ci nécessitera une réparation chirurgicale avec récupération lente et rééducation prolongée. Pour la rupture du tendon d’Achille, qui fait souvent suite à une tendinite, le dilemme est entre une réparation chirurgicale ou un traitement non-chirurgical : le résultat fonctionnel ne serait pas très différent à 1 an dans les études, par contre le risque de re-rupture serait 10 fois plus élevé après traitement non-chirurgical qu’après chirurgie.

• Dans certains cas, la chirurgie peut être indiquée avant le stade de la rupture, afin de réparer des lésions menaçantes. Elle sera suivie d’une immobilisation articulaire pour quelques semaines, alors autant respecter cette immobilisation avant d’en être au stade de la chirurgie.

• Différentes méthodes mal évaluées prétendent apporter une guérison plus rapide des tendinites. Il en est ainsi des chocs par ultra-sons dont le niveau de preuve d’efficacité est assez faible dans les tendinites de l’épaule. Plus récemment une technique d’injection de dérivés plaquettaires a été proposée avec un certain succès dans les tendinites du coudes (« épicondylite »), mais dans de toutes petites études, ce qui ne permet pas d’en assurer la validation absolue, et les dernières études vont plutôt contre.

Quand faut-il consulter un médecin ?

Un médecin doit être consulté dès que la douleur de tendinite ne régresse pas avec le repos sportif ou si la tendinite empêche la poursuite du métier.

Tendinite : PREVENIR

Comment prévenir une tendinite ?

Quelle que soit l’activité pratiquée (travail, sport, jardinage, bricolage...), il faut respecter des pauses régulières à une activité qui implique des mouvements répétés.
Un bon matériel de sport ou de travail est indispensable pour prévenir les accidents et les maladies liés au sport ou aux gestes répétés. Des chaussures adaptées au sport pratiqué, au terrain ainsi qu’au poids et au pied du sportif réduisent les risques de développer des tendinites. Un poste de travail correctement aménagé est également indispensable.
Lorsqu’on commence la pratique d’un nouveau sport, il est indispensable de prendre des conseils et de suivre des cours pour éviter les mauvais gestes techniques.
Avant toute activité physique, il est nécessaire de s’échauffer. Pour être efficace, un échauffement doit respecter quelques règles :
• Il doit être suffisamment long : au moins dix minutes sont nécessaires pour que les tendons soient préparés.
• Il doit être progressif : la sollicitation doit être de plus en plus importante et de plus en plus rapide. Pour de nombreux sports, cela commencera par une petite course de plus en plus rapide.
• Il doit être adapté : l'échauffement devra être complété avec des étirements et des assouplissements généraux pour préparer les muscles et les articulations à l'effort et aux contraintes, puis les gestes spécifiques à chaque sport. Cela consistera la plupart du temps à effectuer quelques mouvements propres à la discipline, comme les smashes du volleyeur, le service du tennisman, le shoot du footballeur...
Lors de l’effort, l’organisme a besoin d’eau pour compenser les pertes liées à la transpiration, à la respiration et la production d’énergie.
Une séance de sport doit être complétée par une séance d’étirements caractérisée par des exercices de contraction, de relâchement et d’étirement des muscles sollicités. Il est possible d’avoir la même stratégie pour les mouvements professionnels. Cela ne se fait pas beaucoup en France, mais c’est courant dans d’autres pays.

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