Il souligne, par ailleurs, que cette mesure s’inscrit dans la suite des actions entreprises par Marisol Touraine depuis 2012 en faveur des victimes du benfluorex. L'exemple le plus récent est la loi de Santé promulguée en janvier 2016 qui permet à des dossiers antérieurement écartés d'être réexaminés, pour tenir compte des études épidémiologiques lancées à la suite de l’arrêt de la mise sur le marché du Médiator.
12 millions d'euros versés aux victimes
« Je mets en place aujourd’hui des règles plus favorables aux victimes pour les offres d’indemnisation. Nous restons très vigilants, pour que chaque victime du Mediator puisse avoir droit à une indemnisation juste », conclut Marisol Touraine.
Pour rappel, depuis la mise en place du dispositif d’indemnisation à l’amiable (pour accélérer les procédures), 8 886 demandes ont été déposées, provenant pour la plupart de femmes. Plus de 1 700 dossiers ont obtenu un avis favorable d’indemnisation, selon un dernier bilan publié par le comité d'experts de l’Oniam. Et 1 388 cas de valvulopathies toxiques ont été reconnus.
Face aux critiques, les laboratoires Servier ont indiqué en septembre 2015 que près de 12 millions d'euros auraient déjà été versés aux victimes.