Oncologie

Coloscopie : quels polypes peuvent évoluer en cancer ?

Une étude a analysé quels types de polypes sont les plus susceptibles de devenir cancéreux après un dépistage du cancer du côlon.

  • Par Marie Martin
  • Dr_Microbe/iStock
  • 04 Nov 2024
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    Selon l’Institut national du cancer, le cancer du côlon touche chaque année plus de 47.000 personnes en France, dont environ 26.000 hommes et 21.000 femmes, il est responsable de plus de 17.000 décès. Ainsi, la question du dépistage est cruciale.

    En cas de suspicion de cancer du côlon, une coloscopie est nécessaire

    En France, un test de dépistage est fortement recommandé (pris en charge par la Sécurité Sociale) tous les deux ans, pour les personnes de 50 à 74 ans, afin de vérifier s’il y a du sang dans les selles. Si tel est le cas, une coloscopie est nécessaire pour trouver la source du saignement. 

    Selon l’Assurance Maladie, environ 30 % des cas sont causés par des polypes. D’après le Manuel MSD, le cancer colorectal apparaît généralement sous la forme d'excroissances, appelées polypes, semblables à un bouton à la surface de la muqueuse intestinale ou rectale. Cependant, parmi les différents types de polypes du côlon et du rectum, tous ne se transforment pas en cancer.

    Cancer : déterminer si le polype constitue un risque 

    Dans une étude, des scientifiques ont voulu identifier les polypes les plus susceptibles de devenir cancéreux. Pour ce faire, les auteurs des travaux ont utilisé les résultats de 253.833 coloscopies réalisées sur des personnes ayant du sang dans leurs selles.

    Résultats : les polypes les plus à risques de devenir cancéreux étaient ceux présentant des bords dentelés supérieurs à 10 millimètres, il y avait également les adénomes (tumeur bénigne) de même taille, ainsi que les lésions et les adénomes appelés "dentelé sessile".

    Par conséquent, les experts ont conclu que le risque de cancer colorectal était plus important chez les personnes présentant des polypes dentelés à haut risque avec la présence d'adénomes à haut risque et chez celles qui avaient des polypes dentelés à haut risque sans adénomes à haut risque. 

    Ces résultats fournissent aux médecins de meilleures connaissances afin qu’ils puissent déterminer le traitement adapté en fonction du type de polype ou d’adénome dont souffre un patient. 

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