Symptômes
Cancers gynécologiques : quels sont les signes à repérer ?
Les cancers gynécologiques (endomètre, utérus, vagin, etc) partagent des symptômes en commun : douleurs pelviennes, saignements anormaux, ou encore gêne abdominale.
Avant octobre rose, il y a septembre turquoise. Ce mois est consacré à la sensibilisation aux cancers gynécologiques. Il permet notamment de parler des symptômes, du dépistage et du suivi gynécologique en général. D’après des données de l’Institut National du Cancer, ils touchent chaque année 17.000 femmes en France.
Cancers gynécologiques : de quoi parle-t-on ?
Le terme désigne tous les cancers qui concernent l’appareil génital féminin. "Les cancers de l’endomètre (corps de l'utérus), du col de l’utérus, de l’ovaire et des trompes sont les principales localisations de cancers gynécologiques, précise l’Institut Curie. Les cancers de la vulve et du vagin sont quant à eux beaucoup plus rares." Le cancer de l’endomètre est le plus fréquent parmi ces différentes maladies gynécologiques. Selon l’APHP, plus de 6.300 cas sont diagnostiqués en France chaque année.
Quels sont les symptômes d’un cancer gynécologique ?
Quel que soit le type de cancer, plus ils sont diagnostiqués tôt, plus il est aisé de les soigner et donc d’y survivre. Pour cela, il est important de savoir repérer les symptômes. "Certains signes particuliers comme la survenue de saignements anormaux (en dehors des règles, chez une femme ménopausée), la présence d’une gêne abdominale, de douleurs pelviennes et/ou une augmentation du volume abdominal, peuvent évoquer un cancer gynécologique et doivent amener les patientes à consulter leur médecin", prévient l’APHP.
Dans le cas du cancer de l’endomètre, certaines femmes souffrent aussi de leucorrhées, des pertes blanches, de fièvre ou encore d’infections urinaires. Le cancer du vagin peut aussi se manifester par des douleurs lors des rapports sexuels, comme le cancer des trompes ou celui de la vulve. Ce dernier est généralement associé à des démangeaisons, à des modifications de l’aspect de la peau au niveau génital et à des douleurs urinaires. Quant au cancer de l’ovaire, il peut entraîner des symptômes digestifs, comme des ballonnements, des nausées ou une perte d’appétit. "Dans un certain nombre de cas, les cancers gynécologiques évoluent à bas bruit, sans signe clinique particulier et ce fait, ils sont diagnostiqués à un stade tardif de la maladie", ajoute l’APHP.
Cancers gynécologiques : comment les diagnostiquer ?
Pour établir un diagnostic, le professionnel de santé procède à un interrogatoire, pour connaître les symptômes et les antécédents, à un examen clinique et à l’analyse d’échantillons de tissus, appelée biopsie. "Il est le plus souvent nécessaire de réaliser des examens complémentaires : bilans sanguins, échographie abdomino-pelvienne, scanner, IRM, TEP, colposcopie, hystéroscopie ou cœlioscopie exploratrice", prévient l’institut Gustave Roussy. Parfois, il existe un dépistage généralisé, comme pour le cancer du col de l’utérus : les frottis permettent de repérer le cancer à un stade précoce. Mais ce n’est pas le cas pour toutes ces pathologies, l’APHP rappelle qu’il n’existe pas "d’examen simple qui réalisé systématiquement, permette de détecter les cancers de l’endomètre et les cancers de l’ovaire".