Nutrition
Baisse de la mortalité : combien faut-il manger de noix chaque semaine ?
Voici combien il faut manger de noix chaque semaine pour faire baisser son risque de mortalité.
Une étude réalisée en Espagne a examiné l'association entre la consommation de fruits à coque (amande, noisette, noix, noix de cajou, noix de Macadamia, noix de Pécan, noix du Brésil, pistache) et le risque de mortalité chez des individus à haut risque cardiovasculaire.
Les résultats ont montré que la consommation régulière de noix était associée à une réduction significative du risque de mortalité toutes causes confondues, ainsi que du risque de mortalité cardiovasculaire et de mortalité par cancer.
3 portions de noix par semaine pour faire baisser la mortalité
Plus précisément, les participants qui consommaient plus de 3 portions de noix par semaine (ou 84 grammes) avaient un risque de mortalité inférieur de 39% par rapport à ceux qui n'en consommaient pas.
Cependant, bien que les noix soient bénéfiques pour la santé, elles sont également riches en calories. Par conséquent, il est important de les consommer avec modération et de les intégrer dans une alimentation équilibrée, comprenant une variété d'autres aliments sains.
Intégrez les noix au petit déjeuner
"Les noix sont d’abord riches en oméga trois, et ces lipides plutôt bons pour le cœur nous protégent des maladies cardio-vasculaires. Cet aliment contient également une grosse proportion de fibres, qui participent au bon développement du microbiote, et donc à la prévention des cancers colorectaux. Les noix sont aussi très riches en protéines végétales", expliquait il y a peu la nutritionniste diététicienne Guillemette Rouquet à Pourquoi docteur. "Grâce à leurs lipides et à leurs protéines, on peut intégrer les noix au petit déjeuner pour éviter les envies de sucre pendant la journée et tenir plus facilement jusqu’à midi", présisait-elle alors.
Noix et baisse de la mortalité : d'autres recherches nécessaires
Pour cet essai clinique, 7 216 personnes à haut risque cardiovasculaire (3 071 hommes et 4 145 femmes d'âge moyen de 67 ans) ont été suivie pendant 5 ans en ayant pour consigne de manger plus ou moins de fruits à coque.
D'autres recherches sont nécessaires pour confirmer ces résultats et mieux comprendre les mécanismes sous-jacents.