Azoospermie non obstructive
Infertilité masculine : une nouvelle méthode de diagnostic
C'est un espoir pour les couples souffrant d'infertilité en raison d'une azoospermie non obstructive : un nouveau test non-invasif pourrait permet une meilleure prise en charge des hommes atteint de ce trouble.
Dans la moitié des cas, l'infertilité d'un couple est due à des problèmes de fertilité masculine. L'azoospermie non obstructive (ANO) est l'une des formes les plus graves. Cette condition se caractérise par une production insuffisante de spermatozoïdes viables. Une intervention chirurgicale complexe - pour extraire les spermatozoïdes directement des testicules - est souvent le seul espoir pour le couple en désir d'enfant. Toutefois, cette méthode n'est pas toujours couronnée de succès. Heureusement, une équipe de chercheurs de l'Université de l'Alberta a récemment découvert des outils de diagnostic et de traitements qui pourraient être plus efficaces.
Infertilité masculine : de nouveaux biomarqueurs pour améliorer le diagnostic
Les scientifiques de l'Université de l'Alberta ont récemment identifié deux protéines uniquement présentes dans les spermatozoïdes viables. En s'appuyant sur cette découverte présenté dans la revue Molecular & Cellular Proteomic, ils ont pu mettre au point un test non invasif qui capable de repérer les cellules du sperme qui ont la forme allongée révélatrice et les deux protéines viables des spermatozoïdes viables.
"Les tests de sperme de routine montrent généralement zéro spermatozoïde dans l'azoospermie non obstructive, mais est-ce vraiment zéro ? Avec notre approche, nous sommes capables d'enregistrer un million d'images et chez certains patients, nous ne trouvons que 10 spermatozoïdes. Mais même quelques-uns suffiraient pour une fécondation in vitro", explique l'auteur principal Andrei Drabovich.Azoospermie non obstructive : une découverte pouvant booster le succès de la chirurgie
Les résultats de cette étude de l'Université de l'Alberta offrent un nouvel espoir aux hommes atteints d'azoospermie non obstructive. Ce test non invasif leur permet d'obtenir plus d'informations sur leurs chances de devenir un jour parents par fécondation in vitro. En plus d'évaluer la fertilité, la procédure pourrait aider les chirurgiens à identifier les spermatozoïdes viables pendant la chirurgie, a indiqué le chercheur Drabovich dans un communiqué.
L'équipe compte poursuivre ses travaux, notamment en recherchant les protéines des spermatozoïdes qui pourraient être temporairement désactivées pour offrir une méthode potentielle de contraception masculine réversible non hormonale.