Un traitement, le Talarozole, pourrait être une option thérapeutique viable pour traiter l’arthrose de la main.

Alors que plus de 40 % des individus dans le monde développeront de l'arthrose au cours de leur vie, il n'existe actuellement aucun traitement de fond pour cette maladie invalidante. Cette situation pourrait pourtant changer grâce à un nouveau médicament.

Arthrose de la main : le Talarozole pourrait réduire l'inflammation du cartilage

En effet, le Talarozole aurait la faculté de soulager les personnes qui souffrent d’arthrose de la main. Ce médicament est connu à l’origine pour augmenter la production de l'acide rétinoïque. Or, des chercheurs de l’Université d’Oxford au Royaume-Uni ont justement constaté que les niveaux d’acide rétinoïque étaient particulièrement bas chez les personnes à risque d’arthrose sévère de la main.

Des expériences menées sur des souris avaient d’ailleurs permis de montrer que le fait de booster la synthèse d’acide rétinoïque avait supprimé l’inflammation du cartilage articulaire, ce qui ferait du Talarozole un traitement pertinent. Un essai clinique chez l’Homme est actuellement en cours pour voir si ce médicament peut vraiment améliorer les symptômes.

Arthrose : la recherche aspire à améliorer la qualité de vie des patients 

"Il existe un besoin urgent de traitements modificateurs de la maladie conçus pour prévenir ou inverser les symptômes douloureux de l'arthrose. Cette étude fait apparaître une nouvelle compréhension des causes de l'arthrose de la main, qui pourrait conduire à l'identification de nouvelles cibles biologiques d'intervention dans cette pathologie", a déclaré le Dr Neha Issar-Brown, directrice du pôle Research and Health Intelligence de l’association caritative Versus Arthritis, qui a financé cette étude.

"Cette recherche n’en est encore qu’à ses débuts, mais avec ces découvertes encourageantes, nous nous rapprochons de la capacité de développer une nouvelle classe de médicaments modificateurs de la maladie pour traiter l'arthrose, prévenir la douleur chronique et permettre aux gens de bien vivre avec cette pathologie”, a-t-elle conclu dans un communiqué.