Coupe du monde de football
Polémique médicale autour du forfait de Franck Ribéry
L’attaquant phare des Bleus, qui ne participe pas au Mondial à cause d’une lombalgie, a refusé de se faire soigner par une injection de cortisone. Les raisons sont encore obscures.
Alors que la France s’apprête à entrer dans la compétition ce soir, c’est un joueur qui n'est pas présent à la Coupe du monde de football qui fait parler de lui : Franck Ribéry. Forfait pour cause de blessure. Il souffre d’une lombalgie, plus communément appelé mal de dos. Mais si Franck Ribéry se retrouve aujourd’hui au cœur d’une polémique, c’est en raison d'une polémique médciale.
Une infiltration de cortisone proposée
En effet, l'international a indiqué samedi 14 juin qu'il avait refusé d'adhérer au protocole de soins proposé par l'encadrement de l'équipe de France. Franck Ribéry est atteint d'une inflammation d'un disque intervertébral, dans le bas de la colonne vertébrale. Le médecin de l'équipe de France a ainsi proposé une infiltration pour le soulager, qui consiste en une injection d'un produit au niveau du disque intervertébral en souffrance afin de réduire l'inflammation.
Peur de la piqûre ?
Il s’agissait d’une injection de cortisone. Cette hormone est notamment utilisée comme anti-inflammatoire. Le médecin de l’équipe de France, le Dr Le Gall, a précisé dans une interview accordée au Parisien que le mode de traitement des pathologies au sein du club de Franck Ribéry impliquait fréquemment des injections, « dix par pathologie », que l’attaquant « n’en pouvait plus des piqûres » et « qu’il [en] avait peur maintenant ». Franck Ribéry, a contrario, a déclaré : « Je n'ai pas peur des piqûres. Mais je ne souhaitais pas me faire injecter de la cortisone par le médecin français. Je sais que ce n'est pas bon » (interview à l'agence sportive allemande SID, filiale de l'AFP, rapporté par Le Parisien). Il n’a pas été plus précis mais a par ailleurs précisé que le médecin de son club du Bayern, le Dr Müller-Wohlfahrt, avait toujours toute sa confiance. Pour l’heure, les raisons de ce refus ne sont donc toujours pas claires.