Sexualité
Pratiquer le BDSM améliorerait la satisfaction sexuelle
En comparaison aux non-pratiquants, les amateurs de BDSM ont moins de problèmes sexuels et se déclarent plus satisfaits sexuellement, révèle une nouvelle étude.
Les Françaises sont les moins épanouies sexuellement en Europe, d’après une enquête de l’IFOP publiée en décembre. Le bien-être sexuel est fortement lié aux pratiques, et toutes ne se valent pas. D’après une étude parue en février dans le Journal of Sexual Medicine, les amateurs de BDSM (bondage, discipline, sadomasochisme) seraient plus épanouis sexuellement que la moyenne.
Le BDSM en question
Remis au goût du jour par le film Cinquante nuances de Grey, le BDSM est une pratique sexuelle qui repose sur la domination et la soumission. Les relations sexuelles sont des sortes de jeux de rôle à durée variable, basées sur des pratiques physiques et psychologiques.
Plus d’épanouissement pour les dominants et ceux qui alternent
L’étude, réalisée par des chercheurs italiens, a mobilisé 266 participants hommes et femmes, pratiquants de BDSM ainsi qu’un groupe de contrôle de 200 personnes. Chaque personne devait répondre à des questionnaires sur ses pratiques sexuelles et son épanouissement. Les chercheurs se sont d’abord intéressés à la répartition des rôles chez les pratiquants du BDSM : les hommes sont souvent les dominants et les femmes les dominées, même si un tiers des participants affirme alterner les rôles. Ce sont justement ces derniers, et les dominants, qui déclarent la plus grande satisfaction sexuelle en comparaison aux dominés et aux non-pratiquants du BDSM.
Les scientifiques se sont également rendus compte que le fait d’aller au bout de ses fantasmes dans le domaine du BDSM permettait une plus grande satisfaction globale et moins de problèmes sexuels.
Mieux dans leur tête
En 2013, un autre groupe de chercheurs s’était intéressé à ces pratiques sexuelles. Ils ont mené une étude comparative sur la psychologie des pratiquants du BDSM. Leurs conclusions indiquent que ces derniers sont plus extravertis, moins névrosés et se sentent généralement mieux, en comparaison aux non-pratiquants. Aussi étonnantes puissent-elles être, ces pratiques ne sont pas la conséquence de troubles psychologiques, concluent les scientifiques.